Tout au long de la route je vois les travaux des champs, effectués à la main la plupart du temps. Le blé, qu'ils battent encore au fléau, et utilisent ensuite le vent pour séparer les grains de l'enveloppe.

Un jour je fais signe à un groupe de personnes qui sont autour d'une petite batteuse dans un champ. Ils me répondent en me faisant signe de venir vers eux. Je pose le vélo et les rejoinds. Ils font la pause et me font participer à la tournée de biére. Et ils m'expliquent que la machine sépare le grain de l'enveloppe mais comme avec le fléau il faut ensuite utiliser le vent pour obtenir le grain pur.

Pour le maïs également beaucoup de travail manuel : récupérer les épis, les étaler pour les faire sécher, puis enlever les grains.

Il y a aussi une variété de petites pommes de terre qu'ils étalent au soleil et au gel pour la faire se déshydrater.

C'est pourquoi il y a beaucoup de monde dans les champs. Plus les troupeaux à garder, ou les animaux qu'ils attachent séparément au bout d'une corde pour les faire manger. Ça peut étre vaches, ânes, moutons, cochons.

En vélo j'ai le temps d'observer toute cette activité.